Sortie a terre pour faire tamponner les passeports, nous allons au plus prêt et nous amarrons a un gros pneu car pas de ponton comme aux Antilles. Balade et recherche d'un lieu pour manger. Nous décidons de partir a droite et en fait ce sera la zone industrielle et le quartier populaire. Un Lidl et un Ikea, vous voyez on en voit des choses en voyage au bout du monde. La ville a pas l'air terrible et nous pensons même a repartir avec Emilie. Nous marchons quasiment toute la journée a la recherche d'une connexion internet mais avec Noël, pratiquement tout est fermé dans ce coin. Retour a l'annexe et surprise, elle ne touche plus l'eau. Vous me direz que j'ai trouvé la solution pour ne pas se la faire piquer ! Bref un marin avec le sourire en coin nous dit qu'il y a 3m de marée et qu'elle devrait remonter vers minuit. Un panneau centre ville a l'opposée de notre visite de la journée nous emmène dans la vrai ville qui finalement sera très bien pour passer Noël, chercher les cadeaux pour les petits et trouver de quoi faire un repas de circonstance. Nous sommes tous fatigués de la nav, surtout les petits qui en répercution nous fatigue encore plus. Nous profitons un peu pour avoir un peu de temps chacun pour respirer et se ressourcer. Première baignade même si l'eau est encore fraiche, magasin et stand de Noël, et animation de la ville nous donne quand même l'esprit de Noël, bien que la famille nous manque. Joyeux Noël a tous.
lundi 26 décembre 2011
Victoire a l'arrachée de noix de muscade sur le detroit
Dur dur d'attendre le bon vent, prédit pour un jour qui finalement se transforme en l'opposé la veille ou toujours annoncé mais qui en mer n'est pas du tout celui-la! Faut se faire une raison on a choisi un voilier donc nous avons accordé notre soumission a notre Maitre eole. Mais voila, c'était sans compter Neptune et ses courant qui dépendent de la marée et change a chaque heure. Donc en plus de trouver le bon jour pour partir il faut trouver la bonne heure pour être au bon moment au bon endroit. Heureusement notre décision de rester deux jours a la marina de Ceuta fera du bien a tout le monde et le morale revient. Reste internet difficilement accessible pour nos recherches des bonnes infos sur ce Detroit. J'ai au bateau le bloc marine (bible du marin) qui dit parler de Gibraltar mais personne ne parviens a trouver ces pages. Didier qui a un exemplaire plus récent me dit qu'il a Gibraltar a la page 360, mais quand je regarde sur la version online du site de l'éditeur, on n'y trouve pas Gibraltar non plus, ni a la 360 ni ailleurs. Nous resterons sur une image trouvée sur le net avec ce qui nous parait être la bonne carte au trésor. Enfin remontés a bloc pour affronter notre detroit, notre Archi se fait la malle tel un ninja, pas étonnant avec tous les chats et mouettes aux alentours et le lendemain nous le retrouvons avec l'aide de Jose de la marina aux refuge habituel. Jose me prêtera même sa voiture pour aller le chercher, trop cool. Le veto nous dit qu'il faut faire attention car dans la région des gens récupèrent des chiens pour faire des combats contre des races féroces. Archi est mis au fer sans autre forme de procès. Emilie avait promis a Alexis un tour a la mini vogue (ceutilandia) et c'est chose faite Apres avoir négocié de rester un peu plus qu'autorisé, vu que notre départ estimé idéal est fixé pour 23h. Oublié l'appareil photo mais Alexis n'aura d'yeux que pour les manèges de voiture ou il les fait les unes Apres les autres (pipier, 4x4, quad,...), il est tard pour lui et sauter sur la structure gonflable ne m'intéresse pas, surtout qu'il y a une tête de shrek qui s'ouvre et se ferme comme en gonflant et dégonflant embarquant une poignée d'enfants a chaque fois, et ça lui fait peur. Pont et intérieur nettoyés, plein d'eau fait, tout est rangé, nous pouvons partir et ce sera plus facile que notre arrivée car il n'y a pas un brin de vent ( tient, ou est ce vent du nord annoncé???). Minuit, nous avançons tranquillement jusque la ou nous étions parvenu la dernière fois et le courant est a nouveau de face puisqu'avec les moteurs nous avançons péniblement a 1,5 nds. Et c'est a ce moment qu'un bateau nous tourne autours avec un projecteur aveuglant dirigé vers nous. Au bout de 10 mn, alors qu'Emilie m'a déjà fait 5 scénarios catastrophes je prend la vhf pour connaitre leur intention. Ils répondent que c'est la marine royale marocaine et qu'ils m'envoient une équipe a bord. Je leur demande de ne pas faire de bruit puisque les petits dorment et a cela on me répond que cela sera fait de manière professionnelle. Arrive au bout de bien 15 a 30 mn une annexe a peine gonflée et 3 hommes en coupe vent bleu marine brodés en arabe et sandale en cuir embarque a bord. Le "chef" sort une feuille A4 avec une liste des choses a demander qu'il note au fur et a mesure de nos réponses, c'est effectivement très professionnel. Par contre il est très sympa et aime bien la France et les français. Ensuite vient l'heure des photocopies de passeport, un de ces collègues lui tend un appareil photo numérique qu'il n'arrive pas a mettre en mode photo. L'écran montre des photos de familles, mais l'opercule ne s'ouvre pas et il prend donc son téléphone mobile qui Apres une première photo inexploitable vu la résolution que doit donner son mobile déjà bien obsolète. Il renonce et apres un courte visite du cata sans ouvrir les chambres des petits pour pas les réveiller, accompagné de 1000 excuses, ils repartirons dans la fumée du moteur de leur annexe qui comme l'annexe ne fera plus de vieux os. Ensuite la nav a continuée péniblement jusqu'au quart de Aude qui avec le courant avançait dans les 7 noeuds toujours appuyé des moteurs pour ne pas prendre le risque de se retrouver piégé au milieu si le courant s'inverse et de repartir a reculons. Une fois arrivé dans l'Atlantique vers 7h nous avons arrêter les moteur et avons filer avec le vent dans le dos avec malheureusement un houle croisée qui durera et augmentera jusqu'aux Canaries rendant le voyage très désagréable. Une légère chute de vent la dernière journée nous a poussé a mettre le spi qui s'est très bien comporté. Arrivée comme d'hab de nuit dans le mouillage près du port de commerce ou c'est le plus sur de nuit a cause des récif, puisque nous sommes a Arrecife qui porte bien son nom.
vendredi 16 décembre 2011
Y'a des jours... Detroit de Gibraltar 1 noix de muscade 0
Alors la nuit ne s'est pas très bien passée. En effet, les petits se sont réveillés à plusieurs reprises avec Alexis qui est venu dormir avec maman et papa a dû rester avec Tyliann qui se réveillait régulièrement. Au petit matin, déjà écœurer par l'odeur acide d'un couche surement bien remplie, j'ai la surprise de voir en le changeant qu'il avait du caca jusqu'aux chevilles. Branlebas de combat (ceux qui les connaissent savent l'exercice périlleux d'un pareil moment), Emilie a la rescousse, et une fois bien nettoyé le temps de jeter la couche et d'aller chercher des vêtements propre voilà qu'il "refait ses besoins" sur la table ( liquide et solide). La journée commence bien, surtout que c'est celle du départ pour passer le Détroit. Nous levons l'ancre et avançons tranquillement au moteur pour passer la pointe qui nous abrite un peu du vent. Peu de cargo, une belle journée en perspective et la météo nous annonce 0 a 5 noeuds de vent. J'ai lu qu'il fallait partir 3h après la Marée haute pour bénéficier d'un meilleur courant et nous sommes dans le créneau. D'un coup Aude nous signale que le bateau vibre et en effet après de petits test, nous avons a coup sur encore quelque chose pris dans l'hélice...la journée semble continuer sur sa lancée. Nous continuons avec un seul moteur et récupérons le vent qui vient d'ouest et là je n'en crois pas mes yeux il est déjà à 17noeuds au lieu des 5 max annoncés. Ensuite vous aviez déjà lu qu'il y a un angle inaccessible de 2 fois 45° face au vent, et bien en visant un cap aussi prêt de ce 45° ( le cata était presque de face à la sortie du détroit) et bien le cata allait pratiquement encore 45° de plus. Sur le pc nous allions en direction de malaga. Aidé du seul moteur restant nous gagnons un peu et nous nous dirigions vers le port de gibraltar. Nous reculons quoi! J'essaie le cap opposé et stupeur notre trajectoire, alors que j'ai face à moi tanger, nous emmène à Ceuta d'où nous sommes partis. J'affale les voiles et tente un ligne droite au moteur, mais nous faisons du surplace.
Je n'arrive même pas à rejoindre une petite crique pour rester mouiller et aller voir l'hélice. Nous capitulons et retournons à 9 nds (avec une allure très confortable) mouiller où nous étions le matin même. Un repas bien mérité, mais un morale de l'équipe au plus bas, nous allons vite aller à terre pour se changer les idées, surtout que le mouillage est un peu houleux et désagréable. La bonne nouvelle de la journée est que nous captons internet du bateau, ce qui nous permet de voir qu'il faudra attendre dimanche ou lundi pour avoir un vent favorable. Nous profitons aussi pour éplucher tous les sites, blogs et forums sur ce passage de Gibraltar et connaitre son secret. Nous n'avions pas galèrés lors de notre arrivée en Méditerranée alors que les conditions étaient déplorables.
Bon quand vaut y aller ! Le soleil a un peu chauffé la mer qui est à 16°, dans laquelle je plonge pour enlever la corde qui devait flotter entre deux eaux et qui s'est prise dans l'helice. La chance continuant je ne parvient à enlever que le plus gros mais un bout reste coincé et va surement m'obliger a démonter l'helice sous l'eau. Je remonte glacé jusqu'aux os avec ma combinaison d'été et laisse ce travail pour plus tard, la corde se décoincera peut être plus facilement un jour plus béni. Bref nous décidons d'aller débarquer sur la plage pour aller se changer les idées. Emilie se met aux commandes mais n'entend pas que j'ai déjà enlever la sécurité de relèvement du moteur et elle l'a remet (et oui nous avons omis la règle élémentaire, s'assurer que chacun est bien entendu les consignes, cette aventure nous l'a bien rappelée) Je remonte les manches de pantalon pour sauter à l'eau et tirer l'annexe mais Emilie n'arrive pas remonter le moteur. Je saute dans l'eau qui était plus profonde que mon jugement laissait paraître et je me retrouve trempé pour aider Emilie. Le temps de remonter le moteur, les quelques petites vagues qui percutent l'arrière de l'annexe ont vite fait de la remplir et tout le monde saute à terre (pied dans l'eau jusqu'aux chevilles) pour sortir les petits, la poussette, et les sacs. Je vide l'annexe qui se rempli à nouveau un petit peu à chaque vague. Une fois vide nous la hissons facilement sur le sable au sec. Tout le monde est trempé, déprimé et ne souhaite que retourner au bateau pour se sécher et se reposer. Nous resterons quand même un moment sur la plage pour les petits, moi en caleçon. Voilà pour ceux qui rêve de notre voyage, c'est pas tous les jours rose, espérons que cela le devienne rapidement en s'approchant des Caraïbes.
D'aventure en aventure...
Notre décision de nous arrêter quelques jours à ceuta pour attendre une bascule du vent pour jeudi, ne se sera finalement pas passé du tout comme prévu. Lundi grosse balade pour que tout le monde baisse la pression et se change les idées. La ville est riche et bénéficie de nombreux vestiges, parcs arborés et des fontaines tous les 100m pour Alexis qui n'en rate pas une et plein de statues et décos de noel. Nous mouillons le soir en dehors de la marina d'après les conseils du mec de la marina où nous n'avons d'ailleurs pas le droit de débarquer avec l'annexe sinon faut payer...Annexe qui a un bouchon qui ne se devisse plus ou du moins qui devisse la partie interieur et donc la degonfle. Après quelques essais derrière le cata on prend la sage décision de retourner à terre pour régler le soucis rapidement sans risque de sombrer. Le lendemain, Aude garde les petits pour nous laisser un peu souffler. Premiere nouvelle, le vent favorable jeudi a disparu et lorsque nous retournons au cata pour manger à midi, la guardia civile nous intercepte pour nous dire que le port ne veut pas que l'on reste où l'on est ancré et qu'il faut soit aller à la marina et payer soit dégager. Après quelques courses d'urgence nous partons en fin d'après-midi, mais rapidement nous voyons que l'on peut mouiller en dehors du port avec les conditions actuelles et nous décidons de maintenir notre stratégie du jeudi. Mercredi donc comme prévu journée à la marina ou je m'occupe des petits pendant que les filles font le ménage et la lessive profitant de l'eau chaude. A midi, "au fait vous avez vu Archi, car ça fait un moment...", à 16 h au mc do pour internet je vois un message skype de la maman d'emilie qui demande si on a récupéré l'énergumène, mais je ne comprend pas, puis je m'aperçoit que mes mails ne se téléchargeaient pas et quand je vais voir le web directement je trouve deux message du vétérinaire de ceuta et du fichier national français des animaux. Je comprend enfin que le chien est a la refuge pour chien perdu, qui est fermée l'après midi mais le veto amoureux des bêtes ne veut pas qu'archi passe une nuit dans le chenil car ça le stresserait et vient nous chercher pour qu'on le récupère. Nous partons donc de nuit de la marina pour rejoindre notre mouillage. Dormons vite le départ c'est demain!
dimanche 11 décembre 2011
L'Espagne au Maroc
Comme Gibraltar est territoire anglais en Espagne, Ceuta est un territoire espagnol au Maroc, nous ne sommes donc pas encore au régime couscous comme certain nous l'ont dit par SMS. D'ailleurs ni Paella car pour l'anecdote hier nous sommes allés mangé a l'extérieur et Emilie a commandé paella en premier plat que finalement on ne pouvait pas choisir, filet de saule en second plat qu'il n'y avait plus, puis crème de vanille en dessert qui comme a chaque fois est annoncé en servant les autres qu'elle doit changer car plus possible. Au finale on aura mangé de la bonne charcuterie et des délicieux calamar frit avec des poulpes aussi délicieux. Bo au retour on nous annonce que l'on ne peut pas (comme chaque fois en Espagne) mettre notre annexe au port de plaisance et qu'ils ne savent pas ou on peut se mettre, mais pas chez eux sinon faut payer. Mais reprenons du début, nous ne sommes partis finalement que jeudi soir Apres avoir recupèré le spi remis en etat. Plus beaucoup de vent donc un peu de moteur le temps de s'éloigner un peu des côtes et pouvoir naviguer a la voile a très petite vitesse ( meme plus vite que le vent d'après les photos, hein didier!), mais c'est pas grave on se rapproche de la sortie de cette satanée Mediterrannee. La veille devient de plus en plus importante car les cargos et autres portes-containers se font plus nombreux aux alentours. Nous devrons meme dans peu de temps croiser "l'autoroute maritime" pour se rapprocher du Maroc ou se trouve ceuta notre prochaine escale visée. Il parfait que le gasoil qui commence a se faire rare sur noix de muscade est moins cher (aussi cher qu'au Maroc mais payable directement en euro puisque espagnole)et nous pourrons enfin faire le plein des réservoirs et de tous les bidons de stockage. Bon comme prevu le vent est monté a une moyenne de 15 nds mais nous oblige a tirer des bords ce qui rallonge notre route mais nous rapproche tranquillement de notre objectif. La fin deviendra d'ailleurs de plus en plus difficile car l'angle pour remonter au vent ( 45° habituellement) est de plus en plus grand car associé au courant du détroit et nous mettrons donc du temps a parcourir les derniers milles restant croisés par de nombreux énormes bateaux qui parfois meme détourne leur route pour s'écarter de notre voilier. La nuit fut rude pour le capitaine qui fut souvent réveillé pour régler les voiles et faire les virements de bords parfois compliqués avec cet angle difficile a approcher pour remonter au plus près de la route directe mais qui parfois nous met la voile a contre et nous fait changer de bord tout seul ( les marins connaissent, ceux qui ont compris tant mieux, les autres vous n'avez qu'à venir pour le vivre). Les autres n'auront pas beaucoup dormis non plus et nous arriverons tous assez fatigués. Nous prenons donc la décision de rester la journée au port pour se poser un peu et prendre douches chaudes, et profite de l'eau et l'électricité a volonté qui rend la vie tout de suite un peu plus facile. Prise de météo qui nous incite pour l'instant a rester jusqu'à jeudi puisque le vent dans le détroit vient de l'ouest (donc de face) et qu'il y a pas grand chose a la sortie en atlantique. Donc au lieu de naviguer longuement et chiant autant profiter de la terre et partir un peu plus tard pour un navigue plus rapide et aisée qui pourrait durer presque une semaine si nous allons directement aux Canaries ou les bateaux copains sont déjà partis vers les Antilles ou ne vont pas tarder a le faire.
mercredi 7 décembre 2011
Alors tout d'abord un grand pardon a ceux qui se sont inquiétés de ne pas avoir de spot ni de nouvelles de notre part depuis quelques jours. En fait nous n'avons pas bougé depuis notre dernier spot mais nous sommes loin d'Internet et de la ville, nous n'avons donc pu vous contacter et le spot n'est utilisé habituellement que pendant les navigations. Sinon merci a tout ceux qui suivent notre blog et qui nous envoie des petits SMS via le site iridium. Nous devrions partir aujourd'hui des que nous aurons recupérè notre bon vieux spi qui a l'air plus très neuf d'après le réparateur mais qui nous l'espérons nous fera gagner quelques noeuds encore jusqu'au Brésil. En attendant nous avons profiter pour faire un partie crêpe avec nos nouveaux amis espagnols chez qui nous avons servi de perchoir a leurs oiseaux. Vous voyez aussi la caisse de fruit de leur verger qu'ils nous ont donnés. Vous verrez aussi le combat a l'épée digne de tout pirate ou Tyliann n'a pas donné sa part au chien!
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mardi 6 décembre 2011
Convivialité espagnole
Depart de Moraira pour cartagene avec un bon vent et une houle favorable nous arrivons assez vite a cartagene pour nous poser au ponton visiteur et faire le point sur la météo. Il y a du vent plus au sud mais si nous restons la nous risquons de le rater et d'être bloqué ici un moment. Le froid de l'hiver se ressent de plus en plus même si le soleil du sud est de plus en plus présent lui aussi ( ça recharge un peu mieux les batteries, car c'était pas terrible depuis un moment avec ce ciel nuageux). Un petite balade furtive ou Alexis en profite pour aller voir la fontaine (comme d'hab!), Tyliann fait la sieste au pieds de la statue d'un géant, et nous on se dérouille un peu les pattes et on discute des options qui s'offre a nous. Oui je sais, en tant que capitaine j'ai le pouvoir d'imposer mes volontés mais je préfère un équipage impliqué et des décisions collégiales. Nous décidons donc de partir avec le peu de vent, quitte a avancer un peu au moteur pour rejoindre le vent un peu plus bas et avancer un peu plus vite vers la porte de sortie qu'est gibraltar. Rapidement le vent tombe et nous pousse a mettre le moteur. Un peu Apres le vent revient mais de face ce qui permettra a Aude de compléter sa formation de voile et de tirer des bords et se rendre compte que c'est déprimant la vitesse a laquelle nous avançons vers notre objectif. Nous avançons vite mais en zigzag en se rapprochant peu a peu du but. Nous avançons environ a la vitesse de quelqu'un qui marche. Bon en plus de marcher faudrait porter la maison sur le dos, donc c'est quand même plus cool de naviguer. Heureusement ensuite le vent est revenu et nous a permis d'avancer plus rapidement et d'atteindre le vent que nous avions prévu dans notre stratégie. Nous filons maintenant vers almunecar ou se trouve des amis de Aude été qui dans un échange de mails nous ont tous invité. Arrivée encore une fois de nuit (il fait encore nuit tard même après 6h du matin. Nous nous posons au mouillage près de la plage été c'est au dans la matinée qu'un pêcheur nous signale que notre ancre est sur ses filets. Nous changeons de mouillage pour nous rapprocher d'un petit port qui sera plus facile pour débarque tout le monde et aller visiter le verger des amis de Aude dans lequel ils font pousser une multitude de fruit exotiques. C'est la première fois que l'on mouille dans 20 m de fond, merci les nouveaux 100m de chaine. La météo nous incite a rester ici quelques jours car du vent fort d'ouest ( notre direction) est annoncé puis plus de vent jusqu'a mardi pour repartir et passer Gibraltar. Ensuite nous serons dans l'océan atlantique avec une météo plus régulière jusqu'aux Canaries ou nous resterons un peu plus longuement avant la transat. Suivant le temps en sortie de Gibraltar nous devrions nous arrêter a rabat pour couper la nav en deux pour les petits et les grands. Sinon nous en avons profiter pour couper les cheveux de tous les garçons, Archi y compris. Sa dernière étant d'avoir mangé la pâte a crêpe pendant que j'allait chercher le reste de l'équipage a terre. Je n'avais eu le temps d'en faite qu'un qui est restée dans la poêle.lundi nous sommes invités a un barbecue au verger dans une petite maison avec piscine en haut de la colline. Nous sommes très bien accueillies, la maman de rafa (Raphael l'ami de Aude) nous a fait des lessives, ils nous ont fait profiter de la voiture pour faire le plein de course, et emmener le spi pour un devis de réparation, et David le neveu de rafa qui a 4 ans est le nouveau copain d'alexis er Tyliann.