Comme Gibraltar est territoire anglais en Espagne, Ceuta est un territoire espagnol au Maroc, nous ne sommes donc pas encore au régime couscous comme certain nous l'ont dit par SMS. D'ailleurs ni Paella car pour l'anecdote hier nous sommes allés mangé a l'extérieur et Emilie a commandé paella en premier plat que finalement on ne pouvait pas choisir, filet de saule en second plat qu'il n'y avait plus, puis crème de vanille en dessert qui comme a chaque fois est annoncé en servant les autres qu'elle doit changer car plus possible. Au finale on aura mangé de la bonne charcuterie et des délicieux calamar frit avec des poulpes aussi délicieux. Bo au retour on nous annonce que l'on ne peut pas (comme chaque fois en Espagne) mettre notre annexe au port de plaisance et qu'ils ne savent pas ou on peut se mettre, mais pas chez eux sinon faut payer. Mais reprenons du début, nous ne sommes partis finalement que jeudi soir Apres avoir recupèré le spi remis en etat. Plus beaucoup de vent donc un peu de moteur le temps de s'éloigner un peu des côtes et pouvoir naviguer a la voile a très petite vitesse ( meme plus vite que le vent d'après les photos, hein didier!), mais c'est pas grave on se rapproche de la sortie de cette satanée Mediterrannee. La veille devient de plus en plus importante car les cargos et autres portes-containers se font plus nombreux aux alentours. Nous devrons meme dans peu de temps croiser "l'autoroute maritime" pour se rapprocher du Maroc ou se trouve ceuta notre prochaine escale visée. Il parfait que le gasoil qui commence a se faire rare sur noix de muscade est moins cher (aussi cher qu'au Maroc mais payable directement en euro puisque espagnole)et nous pourrons enfin faire le plein des réservoirs et de tous les bidons de stockage. Bon comme prevu le vent est monté a une moyenne de 15 nds mais nous oblige a tirer des bords ce qui rallonge notre route mais nous rapproche tranquillement de notre objectif. La fin deviendra d'ailleurs de plus en plus difficile car l'angle pour remonter au vent ( 45° habituellement) est de plus en plus grand car associé au courant du détroit et nous mettrons donc du temps a parcourir les derniers milles restant croisés par de nombreux énormes bateaux qui parfois meme détourne leur route pour s'écarter de notre voilier. La nuit fut rude pour le capitaine qui fut souvent réveillé pour régler les voiles et faire les virements de bords parfois compliqués avec cet angle difficile a approcher pour remonter au plus près de la route directe mais qui parfois nous met la voile a contre et nous fait changer de bord tout seul ( les marins connaissent, ceux qui ont compris tant mieux, les autres vous n'avez qu'à venir pour le vivre). Les autres n'auront pas beaucoup dormis non plus et nous arriverons tous assez fatigués. Nous prenons donc la décision de rester la journée au port pour se poser un peu et prendre douches chaudes, et profite de l'eau et l'électricité a volonté qui rend la vie tout de suite un peu plus facile. Prise de météo qui nous incite pour l'instant a rester jusqu'à jeudi puisque le vent dans le détroit vient de l'ouest (donc de face) et qu'il y a pas grand chose a la sortie en atlantique. Donc au lieu de naviguer longuement et chiant autant profiter de la terre et partir un peu plus tard pour un navigue plus rapide et aisée qui pourrait durer presque une semaine si nous allons directement aux Canaries ou les bateaux copains sont déjà partis vers les Antilles ou ne vont pas tarder a le faire.
Encore bravo à tout l'équipage de choc car cette partie du voyage est délicate avec ces monstres marins en acier !!!... heureusement que vous avez une bonne vigie (4 pattes, 2 oreilles au vent ... vous voyez de qui je parle ?).
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