Décision est prise de partir jeudi matin, Après deux jours bloqués avec la pluie. En prime, une forte houle rentre dans la baie rendant le mouillage très désagréable et nous empêche de capter internet car l'antenne bouge trop pour garder le signal. La ville est morte comme toutes celles des baléares et tout est quasiment fermer de novembre a mars, beaucoup de travaux. Un petit train (un vrai qui relie puerto soller a soller puis a palma) passionne Alexis quand ce n'est pas les canards. Nous allons partir mais je dois encore aller enlever la ligne de pêche pris dans l'helice, ce que j'aurais du faire le premier jour par sécurité et aussi car l'eau était translucide. Maintenant l'eau a été mélangée par la houle et ressemble plus a l'étang de thau (sete).
Quand faut y aller faut y aller et c'est la première fois que je vois ça. L'eau est trouble en surface et sur 20 cm de profond environ, comme dans les documentaires ou l'on voit les cheminées d'eau chaude dans les profondeurs, et effectivement un courant chaud en dessous me réchauffe heureusement le temps de la manipulation. Encore le temps de réparer la bouée du corp- mort qui s'est fait décapiter par les tours de la pâte d'oie (personne parle le marin ou quoi!) sur un coup de vent et nous partons peu après, avec de bonnes conditions et une houle encore un peu formée mais supportable surtout qu'on l'a dans le dos. Nous avançons bien en direction du sud de Majorque avec des pointes a plus de 10 noeuds et un vent entre 10 et 15 noeuds. Le spi nous fait bien avancer mais nous demande pas mal d'effort et de vigilance pour maintenir le cap assez précisément pour qu'il ne faceille pas mais surtout quand il s'enroule autour du génois qui lui était enroulé. Heureusement tout le monde prend ça à la rigolade pour réussir à le désenrouler.
Nous traçons vers L'ile d'ibiza à bonne allure mais la houle est un peu plus haute et légèrement de travers, ce qui donnera à nouveau un beau vomis d'Alexis sur Aude.
Plus tard, après avoir eu la visite furtive de deux dauphins, sous nos yeux notre spi, qui n'avait quasiment jamais servi depuis qu'on a noix de muscade, se désintègre complètement, seules les deux banderoles restent accrochées au mat. Il était surement cuit par le soleil et l'air marin comme notre ancienne grand voile que nous avons changé. C'est dommage car avec le vent qu'on devrait avoir régulièrement jusqu'au Brésil, on devrait bien avoir besoin d'un spi pour améliorer nos performances... La grosse question est : "qu'allons nous faire? réparer ce spi si c'est possible? en acheter un autre symétrique ou un asymétrique si on peut le monter sur noix de muscade? ou carrément faire sans?". Une bonne nuit de sommeil et on verra.
dimanche 27 novembre 2011
To spi or not to spi
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